L’ostéopathie est une approche manuelle thérapeutique généralement douce qui vise à redonner de la mobilité aux structures restreintes (articulations, muscles, fascias, organes (viscères), crâne…) dans le but de redonner de la vitalité, d’améliorer le mouvement et la circulation et de permettre au corps de se normaliser et d’éliminer ses compensations.

Par exemple, une personne qui fait un faux-mouvement et se coince la vertèbre D6 (entre les omoplates), va d’abord ressentir une douleur vive et intense qui s’apparente souvent à une  »sensation de coup de couteau ». Le corps va ensuite se placer dans un mécanisme de protection pour se protéger et il va se bloquer par les raideurs et les tensions qui s’installent progressivement. Pour contrer la douleur, les spasmes et la fatigue, le corps va compenser : changements de posture, diminution de la capacité fonctionnelle et de l’énergie, etc. Une vertèbre déplacée ou bloquée dans une mauvaise position peut irriter la racine nerveuse qui sort par les trous de conjugaison de ce niveau vertébral. En plus de provoquer de la douleur, un nerf irrité peut amener une diminution fonctionnelle des organes qu’il innerve. Par exemple, l’estomac est innervé par les nerfs provenant des vertèbres D5 à D9 et du nerf vague au niveau crânien. En poursuivant notre exemple précédent, notre fameuse vertèbre D6 bloquée pourrait donc amener des difficultés digestives, tels des reflux gastriques ou des ballonnements.

L’ostéopathe aborde la problématique avec une vision globale du corps et prend en considération tous les facteurs physiques et émotionnels qui peuvent perturber l’homéostasie (capacité du corps de rester en équilibre et fonctionnel) du patient. Il dispose de plusieurs types de techniques manuelles pour libérer les tensions : les techniques myofasciales (techniques d’équilibration, de mise en tension, de myofascial release…), le ‘muscle energy’ qui combine contractions musculaires et étirements, les techniques crâniennes et crânio-sacrées pour redonner de la vitalité au corps, favoriser l’équilibre hormonal, diminuer l’inflammation et la douleur, les mobilisations pour retrouver l’amplitude articulaire ainsi que les techniques ostéo-articulaires (qui s’apparentent aux manipulations chiropratiques, mais plus douces) pour corriger une vertèbre ou une articulation déplacée, les techniques liquidiennes pour améliorer la circulation et diminuer l’œdème (enflure), les techniques de libérations émotionnelles, pour enrayer les mémoires tissulaires des traumatismes, les techniques viscérales pour libérer les tensions sur les organes afin d’améliorer les fonctions hormonales, digestives, respiratoires, gynécologiques…

Puisque l’ostéopathe cherche à libérer les compensations et les contraintes imposées au corps en cherchant la cause de la problématique plutôt que de s’attarder uniquement aux symptômes et que ces compensations surviennent à moyen et long terme (condition chronique), il faut compter sur quelques sessions (généralement de trois rapprochées avant de ressentir un bien-être. Par la suite, des traitements aux quatre à six semaines puis au besoin sont proposés.

En conséquence de son approche douce, l’ostéopathie est un traitement idéal pour tout âge, incluant les nouveau-nés

 
Farah Belalia
Sarah Turgeon
Jean-Philippe Longval
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